Quel avenir pour les chrétiens d'orient ?

Samedi, l’édition nationale du 19/20 a "risqué" un dossier louable sur la condition des chrétiens d’orient. Je dis louable car je n’ai détecté de la part de la rédaction, une fois n‘est pas coutume, aucune insinuation méprisante envers ces minorités réellement menacées ni aucun détour islamophile. Seul l’invité du jour, Monseigneur Brizard, a cru bon d’insister sur le « durcissement d’une partie de l’Islam » alors qu’il aurait dû parler de radicalisation. Comme toujours, ce choix de langage sous-entend que l’islam, "le vrai", est une religion "de paix et d’amour". Ignorance ou langue de bois ?

Monseigneur Brizard a tout de même évoqué quelques réalités dérangeantes.
En Egypte, le pouvoir tient par la force de l’armée. Il a cependant louvoyé en refusant de prendre de front les "frères musulmans" qui sont du « poil à gratter » dans le gouvernement égyptien depuis très longtemps.
En Irak, le vice-premier ministre chrétien Tarek Aziz était l’otage de Saddam car précisément, parce qu’il était chrétien, l’accès au pouvoir lui était interdit, ce qui protégeait le dictateur de toute tentative de déstabilisation. Monseigneur Brizard rappelle également que ce ne sont pas des chrétiens d’occident qui sont venus s’y installer, c’est le contraire, ils étaient sur place avant même l’arrivée des arabo-musulmans après l’Hégire.